A l’instar des autres capitales européennes, Berlin a vu ses prix de l’immobilier s’envoler. Malgré tout, les valeurs y restent encore très abordables. Ce qui séduit les investisseurs étrangers, et parmi eux, des Français. Focus sur l'immobilier à Berlin.
Une ville attractive
Berlin compte quelques 140 000 étudiants, dont plus de 10 % sont étrangers. C’est la troisième ville la plus visitée en Europe, après Paris et Londres et avant Rome, Madrid et Barcelone. Une politique culturelle très ambitieuse a su notamment séduire nombre d’artistes venus du monde entier. Par ailleurs, les transformations urbaines profondes opérées ces dernières décennies ont eu des répercussions sur l'aménagement de la ville. Berlin compte 3,4 millions d’habitants. En moyenne, à Berlin, chaque année, 3 000 à 4 000 logements sont construits alors qu’il en manque plus de 10 000.
L'investissement locatif à Berlin
L'acheter un appartement à Berlin a tout du bon investissement même si l'offre locative est abondante. Aussi faut-il cibler les secteurs les plus porteurs, afin d’éviter le risque de vacance. Si les quartiers centraux de Berlin semblent être des valeurs sûres, en revanche, mieux vaut fuir les quartiers de la périphérie. Ils concentrent, en effet, les populations les plus fragiles, poussées, depuis la réunification, hors du centre devenu trop cher pour elles. Quant aux conditions de location, s’agissant d’un marché non tendu, locataires et propriétaires ne sont pas soumis à une réglementation aussi draconienne que la France. Ils organisent leurs relations comme ils le souhaitent. D’ailleurs, il n’existe qu’un seul type de contrat de location qui n’a pas de durée minimale imposée. Le contrat est, le plus souvent, à durée indéterminée.
La hausse des loyers est réglementée. A Berlin, le gouvernement a mis en place des mesures spécifiques pour enrayer l’inflation : la « protection du milieu », qui réglemente, dans certains quartiers, la transformation d’immeubles de location en appartements destinés à l’achat, ainsi que « le frein au loyer », qui encadre l’augmentation des prix pour les nouveaux contrats de location. L’efficacité de ces mesures est cependant controversée.