Quel a été l’impact de la pandémie sur les entreprises de l’aéroport Charles de Gaulle ?

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L’aéroport Charles de Gaulle est un des plus importants de la planète, habituellement une fourmilière de passagers et d’activités en plein essor. Depuis la pandémie mondiale et la crise sanitaire, l’activité de l’aéroport parisien a diminué de 80 % avec une baisse de la fréquentation de moitié. Les potentiels passagers ne voyagent plus ou ne prennent plus l’avion et les seuls utilisateurs actuels n’ont plus accès aux commerces, restaurants et hôtels à proximité des pistes d’atterrissage. Les entreprises présentes au sein de l’aéroport Charles de Gaulle fonctionnent donc au ralenti ou sont à l’arrêt complet pour la plupart. Ceci a des conséquences sociales importantes, des répercussions sur le futur de l’aéroport et des services qu’il propose.

Des entreprises à l’arrêt, un besoin de relancer l’économie

Au sein même des compagnies aériennes françaises comme Air France ou Hop !, des emplois seront fatalement supprimés. Les hôtels, les restaurants et tous les autres commerces de l’aéroport sont fermés depuis des mois et leur fermeture a obligatoirement nécessité l’arrêt de nombreuses missions de travailleurs précaires, entre autres. Mais de nombreux autres sous-traitants et entreprises de l’ombre souffrent aussi : les sociétés de nettoyage, les gestionnaires des bagages ou de parking à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle par exemple.

Avec l’arrêt des activités de l’aéroport, le travail est au point mort depuis presque un an, sans que l’on ne sache vraiment comment et quand il reprendra. Des dizaines de milliers d’emplois sont très fragilisés et incertains pour leurs jours à venir. Ceci entraîne des bouleversements sociaux considérables pour une longue période indéterminée, au moins jusqu’à la reprise nécessaire du trafic aérien, supposant la fin de cette crise sanitaire.

Des infrastructures à l’arrêt au bénéfice de l’écologie ?

Depuis peu, l’annulation de la construction d’un quatrième terminal à l’aéroport Charles de Gaulle a été annoncé et ravi donc les défenseurs d’une utilisation plus raisonnée et consciente des transports aériens. En effet, les utilisateurs et les voyages beaucoup moins nombreux ne nécessitent plus un quatrième terminal. Un projet de remplacement a été demandé, plus respectueux de l’environnement et en adéquation avec la situation future.

La reprise de l’activité aérienne, même si elle se produit dans les mois qui viennent, ne sera certainement pas aussi chargée qu’avant la crise sanitaire et il faudra du temps à l’aéroport Charles de Gaulle pour retrouver son dynamisme. Les départements où se situe la plateforme et principalement alimentés par son activité, le Val-d’Oise et la Seine-et-Marne, envisagent une longue période de retour à la normale ou de transition, peut-être des alternatives et d’autres activités pour maintenir le cap et ne pas compter sur une économie mise en mal pendant la crise sanitaire.

Les conséquences du covid-19 sur l’aéroport parisien sont donc importantes et changeront peut-être notre manière de consommer le voyage et les déplacements, des trajets étant devenus de plus en plus accessibles. En attendant, de nombreuses personnes se sont retrouvées dépourvues d’emploi, ont perdu du jour au lendemain leur activité et n’aperçoivent pas encore une lueur d’espoir. Peut-être est-il temps de reconsidérer notre manière de consommer et de voyager pour créer ainsi de nouvelles alternatives aux déplacements massifs.